Les meilleurs restaurants asiatiques de Paris !

Après être revenue à Paris après plus de 6 mois passés à vadrouiller sur le continent asiatique, j'ai passé mon temps à retrouver les saveurs et rechercher les perles rares de la cuisine asiatique dans la capitale française. Quand je vais dans un restaurant, en plus de rechercher une nourriture délicieuse, je recherche aussi une expérience originale, un décor exceptionnel, une ambiance particulière, un lieu qui me fasse voyager,... et qui transportera mes 5 sens. J'aime particulièrement l'ambiance street-food, avec les cuisines ouvertes et un décor qui rappelle les ruelles asiatiques. Après avoir testé une bonne cinquantaine de restaurants asiatiques à Paris, j'ai regroupé ici les 10 restaurants asiatiques qui remplissent ces différentes cases et qui, grâce à leurs plats savoureux et leurs décors originaux, vous feront voyager en Asie, de la Corée à la Chine en passant par le Japon ou encore la Thaïlande, le Vietnam ou Taiwan.

Je vous ai regroupé tous les restaurants de cet article sur la carte interactive ci-dessous. Vous pouvez cliquer sur le menu déroulant (cliquer en haut à gauche) pour trier par spécialités. Les étoiles sont mes coups de coeur cités dans cet article, les autres points sont des restaurants que j'ai testé et beaucoup aimé également, mais dont je ne parle pas dans cet article.

N'hésitez pas à me suivre sur Instagram (@clairexplore), je teste de nombreux restaurants et bars parisiens et je partage tout en story pour vous donner les bons plans.

Rentrer dans le restaurant Kodawari Ramen Tsukiji, c'est se téléporter directement dans le fameux marché aux poissons japonais de Tsukiji (le plus grand marché aux poissons du monde, à Tokyo, malheureusement fermé depuis 2018), avec ses étals de faux poissons et crustacés, ses balances et sacs suspendus au plafond ou ses serveurs en bottes blanches et tabliers cirés. Une bande-son avec des bruits sonores de marché et de mouettes parfait l'illusion. Je suis vraiment stupéfaite du décor qu'ils ont réussi à créer : tous nos sens sont en éveil pour une véritable expérience comme on les aime !

Kodawari Ramen c'est une expérience japonais immersive mais aussi gustative, avec au menu la spécialité de la maison : les fameux ramens faits maisons ! Je vous conseille de commencer comme nous par plusieurs entrées à partager : carpaccio de dorade au miso blanc fumé, assiette de Gyoza Kodawari (ravioles ouvertes avec une face de gyoza à la dorade), edamame, wakame maison... vous avez l'embarras du choix et c'est délicieux ! Mais ne vous goinfrez pas trop car il est désormais temps de de passer au plat principal : le bol de ramen ! Pas moins de 5 bols de ramen différents au prix unique de 13,5€ (ces bouillons de nouilles clairs ou épais au porcs, à la dorade ou aux sardines) auxquels vous pouvez rajouter des toppings selon vos goûts (tranches de sardines grillées, de dorades royales grillées ou de porc fermier basque; gros oeuf mollet...). Pour ma part, j'ai pris le bol de ramen "Paitan de Dorade Royale", un bouillon épais de dorade de Normandie, émietté de dorade grillé, chashu de porc et Hokkigai, et je me suis régalée, mais peut-être un peu moins qu'avec les entrées (j'ai un faible pour les petits plats à partager pleins de saveurs différentes!).

Mon plat coup de ♡ : le Nuta de Daurade royale, un carpaccio de daurade de Méditerranée au miso blanc fumé, salicorne et cracker épicé, délicieusement préparé.

Qu'est ce qu'on boit ? On a arrosé tout ça de bière Kirin à la pression, une bière japonaise, mais vous pouvez également compléter votre repas par une bouteille de saké.

Et en déssert ? On a fini par un crumble anisé à la cerise et au shiso vert glacé, que nous avons partagé (plus de place!!), qui était juste excellent !

Et avant de partir, ne manquez pas de passer aux toilettes, je ne vous en dit pas plus mais vous ne serez pas déçus ni par la déco, ni par le siège des toilettes en lui-même ! ;)

A noter qu'il existe un deuxième restaurant rive gauche Kodawari Ramen Koyocho (29 Rue Mazarine, 75006 Paris) avec un décor tout aussi incroyable, mais différent : cette fois-ci on est plongés dans une ruelle du vieux Tokyo avec un restaurant tout en longueur éclairé par des lanternes en papier, le long de murs sur lesquels ont été collées des pubs et flyers chinois. et où l'on retrouve même une faux stand de jouets en plastique pour enfants ! Si vous devez choisir j'ai une préférence pour le premier, mais celui-ci vaut également le détour !

J'adore ce restaurant, façon cantine populaire avec ses cuisines apparentes, ses murs en alu, ses petits tabourets de stands de street-food thaï, et ses odeurs de parfums de coriandre et de viande grillée. Street Bangkok, c'est sûrement le restaurant que j'ai le plus commandé sur Deliveroo, alors croyez moi quand je vous dis que j'adore leur cuisine ! Mais rien ne vaut le plaisir de me rendre dans leur restaurant de Bastille, là où j'ai découvert pour la première fois leur cuisine. C'est une véritable expérience visuelle et culinaire à prix très accessible, où on déguste canard laqués, currys généreux ou ribs de boeuf grillé... La première fois que j'y suis allée, j'ai commandé les ribs et on me les a servi avec des gants en plastique pour les dévorer à la main : j'ai adoré le concept !

Mon plat coup de ♡ : mon coeur balance entre le PAD SEE EW, des noodles de riz larges artisanales sautées au dark soja, kaï lan et oeufs, avec au choix boeuf, crevettes ou tofu (de 12,5€ pour le tofu à 15€ pour le boeuf ou crevettes) et les RIBS SAUCE STREET BBQ, des ribs de porc au gras fondant, marinés et saisis par les flammes à dévorer jusqu’à l’os, servis avec du riz gluant, (de 15,5€ les 450g à 19€ les 600g).

Qu'est ce qu'on boit ? Une citronnade maison à base de gingembre frais, citron jaune et coriandre (3,5€) ou une bière thaïlandaise Singha (4€).

Et en dessert ? Lorsque j'habitais en Asie, mon dessert asiatique préféré était le "sticky rice with mango", que je prenais tout le temps. A Street Bangkok, ils font un dessert très similaire qu'ils appellent "Mango Coco", une recette à base de mangue fraiche, riz gluant, noix de coco et feuilles de Pandan. Une tuerie !

Gros Bao est un restaurant sur les bords du Canal Saint Martin qui ne passe pas inaperçu : que ce soit son grand comptoir à bao avec ses tireuses apparentes de craft beers ou de vins natures qui donne sur la rue, ou ses deux étages d'un décor éclatants rouge vif du sol aux murs qu'on aperçoit à travers les vitres, on est tentés d'y rentrer ! Une fois rentrés, on aperçoit au rez-de-chaussée, une cuisine ouverte où des maitres baos en pleine confection, une fois le petit escalier en bois montée, on découvre une grande salle avec une terrasse qui donne sur le canal. Avec un décor à la fois kitsch et moderne, cette cantine étalée sur 350m2, met à l'honneur 8 styles culinaires de Chine dont le Canard laqué à la pékinoise, les Char Siu Bao de Canton ou bien encore le Lu Rou Fan de Taïwan. Ici, les plats sont faits pour être partagés et c'est ça que j'adore : on goûte à tout et on découvre pleins de saveurs différentes !

Mon plat coup de ♡ : les Xialongbao Shanghai Style (poulet fermier, ciboule, gingembre, hot bouillon) : j'ai un vrai penchant pour les xiaolongbao, ces petits raviolis chinois cuits à la vapeur, avec une farce au porc très juteuse, et ceux de Gros bao sont divinement préparés : un vrai régal. (10€ les 6)

La prochaine fois que j'y vais, j'ai bien envie de tester la star de Gros Bao, le canard laqué pékinois à partager dont la recette est gardée secrète : 3 jours de préparation et seulement 10 par jour. 30€ le demi-canard, 60€ le canard entier.

Qu'est ce qu'on boit ? : Une bonne sélection de craft beer à la pression à 4,5€ le demi (Deck & Donohue IPA, pilsner, blanche...) ou de cocktails frais. J'ai adoré le Happy Together (tequila vecindad, dolin blanc, concombre, citron jaune, coriandre, gingembre) un cocktail (9€) super frais avec tous mes ingrédients préférés, vous pouvez aussi vous tournez vers sa version sans alcool (33cl vs 25cl pour le cocktail) le Yiban Yiban (5€) avec les mêmes ingrédients sans la téquila et le vermouth.

Et en dessert ? Trois desserts disponibles (de 4€ à 5€), avec comme thème les baos (pour changer!) : un bao vapeur au coeur fondant au chocolat, un bao sucré au sésame noir et des baos frits à tremper dans du lait concentré. On a testé le dernier et c'était vraiment pas mal !

Le petit frère de Gros Bao, ou plutôt son grand frère puisqu'il a été créé avant Gros Bao. Situé vers Chatelet, ce restaurant à la déco brute un peu néoindustrielle et ses murs en carrelage dénote également par son originalité, mais est bien plus petit et intimiste que Gros Bao. Ici aussi les cuisines sont ouvertes et on peut manger tout en observant les maitres baozi confectionner ces mets et les placer dans des petits paniers vapeurs.

A l'origine, on ne trouvait presque que des baozis (les brioches moelleuses fourrées à la viande ou aux légumes) et des xialongbaos (les petits raviolis fourrés avec son petit jus) dans ce restaurant, mais certains plats de Gros Bao ont fait depuis peu leur apparition. Mais la star de Petit Bao reste tout de même le xiaolongbao, déclinable sous plusieurs versions : porc, terre et mer, végétarienne ou même à la truffe pour les plus gourmands, avec bien plus de choix qu'à Gros Bao. Ainsi si vous souhaitez déguster principalement des xiaolongbaos, privilégiez Petit Bao, si vous souhaitez plus de diversité dans vos plats à partager, RDV plutôt à Gros Bao.

Quand on rentre dans ce restaurant, on est tout de suite sous le charme : à l'entrée, les cuisines ouvertes nous mettent l'eau à la bouche et nos narines se délectent des odeurs des plats que l'on s'apprête à manger. Au fur et à mesure que l'on pénètre dans le restaurant, on découvre ses pancartes chinoises en hauteur, son sol pavé, ses caractères chinois en néons lumineux colorés, ses affiches de films chinois...

La terrasse est également très agréable : avec ses petits spots lumineux, elle donne sur une petite rue séparée de l'extérieur par des parois rouges.

Trantranzai signifie « soupes chaudes », et c'est bien l'un des plats phares de ce restaurant où tout est frais, fait maison et préparé sous vos yeux. On y mange donc principalement des soupes de nouilles sichuanaises et raviolis traditionnels. Il est possible de prendre les raviolis sans la soupe ou la soupe de nouilles sans raviolis : j'ai choisi de mixer les deux avec un bol de soupe qui contenait des nouilles ET des raviolis. Une véritable explosion de saveurs avec beaucoup de goûts et de textures, le tout dans des bonnes proportions et à un prix très raisonnable (13,8€, ce qui est d'ailleurs le plat le plus cher de la carte). Il est possible de choisir son niveau de piment (de 0 à 6) mais autant vous dire que je n'ai pas trop fait la maline et que j'ai commandé mon plat avec un niveau 2 de piment (ce qui était déjà bien épicé!).

Mon coup de ♡ : La soupe de nouilles et raviolis au porc, le meilleur des deux mondes.

Qu'est ce qu'on boit ? Une bonne bière fraiche Tsingtao pour se désaltérer et faire redescendre la température (surtout si on s'est aventuré au delà du niveau 3 ou 4 !)

Et pour le dessert ? Je n'avais plus faim pour un dessert mais le Tai Chi Matcha (Panna Cotta) de la table à côté m'a fait de l'oeil. Tu fais difficilement plus instagrammable comme dessert mais à voir si c'est aussi bon que beau !

Si il y a des amateurs de sushis et makis comme moi, alors lisez bien ce qui va suivre car c'est dans ce restaurant que j'ai probablement goûté les meilleurs sushis (abordables) de ma vie ! Je sais que niveau sushis, il y a de nombreux restaurants étoilés qui proposent des sushis incroyables avec du poisson divin, mais l'addition est bien souvent très salée (j'ai eu la chance d'en faire quelques uns dans ma vie mais le but de cet article n'est pas de parler de restaurants avec des menus à 100/150€), ici justement je veux vous faire découvrir une adresse semi-gastronomique avec des sushis qui restent très accessibles mais qui sont à tomber. Bienvenue donc à Yoru, une adresse située à Bastille.

En rentrant dans Yoru, on est directement plongés dans une ambiance atypique avec une lumière tamisée, des lanternes japonaises, un bar central éclairé d'une lumière bleue, avec une grande sculpture en forme d'arrête de poisson luminescent sur le plafond. Qu'on se le dise la plupart des restaurants de sushis de Paris ont une décoration et une ambiance catastrophique (exception faite des gastronomiques bien sur), ici on a enfin un restaurant de sushis qui se démarque à ce niveau-là, avec une déco moderne japonaise et juste ce qu'il faut de musique pour profiter et évader ses sens.

J'ai goûté le tataki de thon (Tranches de thon braisé, chute de tempura, huile de truffe noir, sauce soja-yuzu) qui était bon mais peut-être un peu cher (16€) pour ce que c'est, alors mon conseil c'est de passer directement aux makis qu'ils appellent "night & roll" car c'est un DE-LI-CE ! Chaque maki est garni de nombreux ingrédients (parfois jusqu'à 7 ou 8 dans un maki) qui se marient à merveille et font saliver : saumon tataki, huile de truffe noire, sauce anguille, crevette panée, anguille, chair de crabe, tataki de thon rouge, sauce à la mangue, spicy mayonnaise, anguille et omelette, masago orange,...

Mon coup de ♡ : Les Rainbowl, des makis à base de crevette panée, cheese concombre, thon, saumon, daurade et chair de crabe, spicy mayonaise, sauce Chili Garlic, masago et ciboulette (16€ les 8), un délice.

Qu'est ce qu'on boit ? : on a préféré dépenser notre argent dans les sushis plutôt que dans les boissons, alors on a pris une simple bière japonaise, mais il y a également une belle carte de saké & cocktails.

Et pour le dessert ? Un mochi à la mangue ou à la fleur de cerise, ou pour les plus gourmands un macha cake (par les pâtissiers de chez Yamazaki)

Mao Dumpling Bar, c'est une cantine chinoise nouvelle génération et super gourmande en plein coeur du Marais spécialisée dans les dumplings, ces fameux raviolis chinois. Mais oubliez les raviolis classiques car ici sont concoctés des raviolis faits mains super originaux avec par exemple des raviolis super cheesy à l'emmental et au cheddar, des raviolis au kimchi ou des raviolis Sichuan qui arrivent dans une sauce relevée piment-cacahuète. Si vous êtes plusieurs, je vous conseille de tester la grande planche à partager qui combinent un assortiment de 4 différents dumplings.

Le lieu est à la fois cool et pointu : on retrouve une cuisine traditionnelle chinoise dans un cadre qui mélange déco tendance, pop-culture et touche de kitsch, de quoi vous immerger directement dans les quartiers branchés de Shanghaï. Les plats sont pensés pour être partagés et c'est pourquoi je vous conseille d'y aller entre amis. En effet, en plus des assiettes de dumplings, vous pouvez partager des assiettes de tapas inspirées des meilleurs plats chinois comme le pancake à la ciboulette, le poulet frit à la taïwanaise, les aubergines chinoises sautées ou la salade d'algues wakame.

Mon coup de ♡ : les Cheesy Jiaozi, des raviolis fondants et coulant à base de porc, de ciboulette, de cheddar et d'emmental (11€ les 8pcs)

Qu'est ce qu'on boit ? : une bonne bière chinoise, en pression (Asahi) ou en bouteille (Tsingtao & IPA), ou un de leurs cocktails revisités à base d'alcool chinois (10/12€) comme le Shanghaï Mule (Moscow Mule avec du baiju à la place de la vodka) ou le Mao Tonic (avec du confit de yuzu). Si vous ne voulez pas d'alcool, la ginger beer bio (5€) est une bonne option !

Et pour le dessert ? Des mochis glacé ou une brioche frite servie avec un nappage de lait concentré ou de caramel (5€)

Coup de coeur pour cette cantine populaire aux plats que je ne connaissais pas jusqu'alors : les shengjian buns, ces petits pains fourrés typiques de la région de Shanghaï qui vont vous faire voyager ! Ces petits baos sont garnis de viande ou de légumes puis fermés et cuits à la poêle, frits sur le dessous et cuits à l’étouffée sur le dessus. Pour les déguster il y a un tout un protocole à respecter, mis en avant sur la devanture du restaurant par une petite BD amusante : servis avec une paille, il faut percer le shengjian avec la paille à disposition, boire le petit jus à l'intérieur (attention c'est très chaud!) puis verser du vinaigre sur le shengjian avant de se régaler !

Pour les amateurs de street food, vous ne serez pas déçus, on s'est rendu à l'adresse de Beaubourg et c'est très street : on est littéralement dans la rue avec trois petites tables devant la vitrine et un local minuscule dans lequel se trouve la cuisine ouverte derrière un comptoir où l'on passe commande. En hiver ou si vous voulez un endroit un peu moins street, privilégiez l'adresse du 6ème arrondissement, c'est la même carte mais vous pourrez manger à l'intérieur.

La carte est ultra courte (et c'est ça qu'on aime!) avec deux options :

• des shengjian (ces pan-fried buns de Shanghai) au porc, porc & maïs ou végétarien
• des nouille épicées de Chongqing délicieuses où vous choisissez 1/ nouille, vermicelle ou raviolis 2/ avec ou sans bouillon 3/ garniture (on a pris confit de canard, mais il y a d'autres viandes ou options végétarienne) 4/ niveau de piment.

Les prix des formules défient toute concurrence avec une formule à 10€ avec 4 shengjian, une salade chinoise (très bonne) et une boisson ou une formule à 11,9€ avec un bol de nouille, 2 shengjian et une boisson. En rajoutant 2€ de plus à la formule, vous pouvez avoir une bière Tsingtao au lieu d'un soft.

Mon coup de ♡ : les JX Shengjian au porc et maïs (6€ les 4 pièces ou 10€ dans la formule)

Laissez-moi vous présenter un restaurant assez atypique qui propose une cuisine street food fusion entre 2 mondes : l'Asie et ... l'Amérique, avec ses Bao-gers ! Oui vous avez bien lu, un mélange entre un BAO et un BURGER. Comment est-ce possible ? Et bien, vous voyez le pain ultra moelleux du bao ? Si fondant en bouche... c'est ce qui est utilisé à la place des deux pains classiques qui composent un hamburger... le bao-ger est donc cuit dans des petits paniers vapeur en bois et renferme des ingrédients phares de la cuisine asiatique (émincé de boeuf, spicy mayonnaise, fried chicken, crevettes...) et des hamburgers classiques (cheddar, steak haché, salade, tomate, oignons...) pour une cuisine pleine de saveurs et de surprises à tester d'urgence !

Mon coup de ♡ : Le bao-ger Bulgogy (Pain bao, émincé de bœuf mariné, cheddar, salade, oignons rouges, sauce secrète) et le spicy-baoger (Pain bao, steak haché, salade, tomate, oignons rouges, sauce spicy mayonnais) et leurs frites de patate douce à tomber !

Les cuisines sont ouvertes et on observe les cuisiniers confectionner les bao-gers et les placer dans les paniers vapeurs traditionnellement utilisés pour les baos, le tout dans un endroit éclairé par des néons bleus et violets qui électrisent l'atmosphère.

Qu'est ce qu'on boit ? : un bubble tea ou un cocktail sans alcool (4,9€) car le restaurant ne sert pas d'alcool

Et pour le dessert ? : le cheesecake au thé matcha ou les perles du Japon au coulis de mangue

J'adore le concept des barbecues coréens, que je trouve très convivial : commander différentes viandes ou poissons à partager et les faire cuire au milieu de la table sur son petit barbecue privatif tout au long de la soirée, en fonction de son appétit et des ses envies. Joayo est une très bonne adresse pour cela et je n'ai jamais été déçue. J'ai testé celui près de Bastille et de Place de Clichy et tous les deux sont agréables. La décoration est plus classique que les restaurants cités précédemment mais je les trouve très agréables, avec leurs murs en pierre ou en bois. Au menu du barbecue coréen un vaste choix comme le boeuf mariné, canard mariné, côte de boeuf mariné, poulet mariné pimenté, calamar pimenté, porc mariné, et j'en passe. Servis avec différents accompagnements un bol de riz, il faut compter entre 18 et 20€ pour une viande. Ainsi, le mieux est de venir à plusieurs pour tester plusieurs types de viandes et tout partager !

L'été, pour profiter de l'air extérieur sur la petite terrasse (où il n'est pas possible de faire de BBQ), je préfère les bimbimbaps servis dans des gros bols en pierre traditionnels chauds. Servis sur du riz, souvent avec des légumes et un oeuf, vous pouvez choisir la viande que vous préférez (mêmes possibilités que pour les barbecues).

Mon coup de ♡ : Le BBQ corréen à base de canard et de boeuf : un régal. Mention spéciale également pour le bimbimbap au canard dans le bol en pierre tout juste excellent !

Qu'est ce qu'on boit ? : une bouteille de Maehwasu, une liqueur à base de prune super bonne à partager (19€ les 300ml). A chaque fois que j'y vais je prends ça !

Et pour le dessert ? : Le fondant Yuza au chocolat mérite qu'on lui laisse une petite place !

Le couple franco-japonais Miyo et Alban, fondateurs de Jinchan Shokudo, se sont donné une mission : exporter la culture japonaise populaire à Paris, avec cet Izakaya de quartier des années 80 qui propose une cuisine populaire et authentique, fait-maison et de saison, à des prix accessibles ! Chez Jinchan Shokudo, on importe certains produits du Japon (comme le riz du Sud du Japon à l'appellation d'origine contrôlée ; mais aussi leur autocuiseur japonais !), pour le reste, ils mettent un point d'honneur à n'utiliser que des produits frais, locaux et en circuit court.

A la carte, on retrouve les Donburi (les grands bols de riz traditionnels garnis de saumon, de thon ou de poulet) et les tranches de poisson cru (j'ai opté pour les shasimi Moriawase, des sashimis de thon rouge, de daurade et de saumon de Norvège). Mais ce que j'ai préféré ce sont les assiettes à partager avec une quinzaine de mets différents et originaux : champignons shiitake sautés au beurre et à la sauce soja, tofu japonais bio grillé avec une sauce au miso blanc au yuzu, maison, magret de canard du Lot mariné et saisi assaisonné au yuzu kosho avec du poireau au miso, etc.

Mon coup de ♡ : J'ai adoré les assiettes à partager, mention spéciale pour le Salmon Teryaki (pavé de saumon grillé à la sauce Teriyaki maison) et le Karrage (cuisses de poulets marinés et frits à la mayonnaise japonaise)

Qu'est ce qu'on boit ? : j'ai adoré leur accord mets et sakés super complet avec une quinzaine de saké disponible. Pour chaque plat, il y a un numéro avec le saké conseillé. J'ai opté pour le Zaku (numéro 3) un saké au granny Smith qui se marie à merveille avec les sashimis. Sinon on retrouve aussi des apéros japonais (7€) et des bières artisanales japonaises (7€)

Et pour le dessert ? : on a testé le Kurogoma cheesecake (6€), une recette maison crémeuse et intense en sésame noir et la Matcha Pannacotta (6€), une panne cotta revisité avec des azukis d'Hokkaido et de la crème fraiche maison. Hyper original et savoureux !

La spécialité de Noori, ce sont les tacosushis. Comme son nom l'indique : un mix entre un tacos et un sushis. Plus précisément, on retrouve tous les ingrédients de la cuisine asiatique (riz japonais, poisson crus, viande et légumes...) dans un taco japonais ultra croustillant préparé à partir d'une algue de nori légèrement frite façon tempura, pour un met original et à tomber !

Dès qu'on rentre dans le restaurant on est immédiatement plongé dans l'ambiance d'une ruelle japonaise dans l'esprit des Izakaya grâce à une déco insolite japonaise et underground. On s'attable sur des petites tables au milieux des lampions, des affiches japonaises, des bibelots chinés et des lettrages lumineux, pour une expérience authentique et originale.

On retrouve sept sortes de tacoshushis faits maisons et généreusement garnis. Il y en a pour tous les goûts avec des tacosushis au poulet frit, au pavé de saumon mariné braisé, au tataki de boeuf mariné, aux crevettes ou encore au tartare de thon et de saumon... Il y a également des entrées entre 3 et 5€, dont des gyozas, du poulet frit ou encore des beignets au poulpe et aux légumes à la mayonnaise japonaise (une tuerie !).

Mon coup de ♡ : Le tacosushi Furuti, à base d'un tartare de saumon, de thon, d'avocats, de mangue et tobiko (œufs de poisson volant), de la mayo japonaise ou spicy mayo, de la mâche, du sésame blanc et noir, de la cébette et de l'ito togarashi (filaments de piment).

Qu'est ce qu'on boit ? : un délicieux cidre japonais au yuzu (6€) ou un bière japonaise Kirin (4,5€)

Et pour le dessert ? : des desserts japonais comme des mochis (5,5€), des perles du Japon passion/mangue (4,5€) ou du tiramisu au thé vert matcha (4,5€)

J'espère que cette sélection de restaurants asiatique vous a plu et donné l'eau à la bouche. Et si c'est le cas, il est désormais temps d'aller les tester !

N'hésitez pas à me suivre sur Instagram (@clairexplore), je teste plusieurs fois par semaines des restaurants et bars parisiens et je partage tout en story pour vous donner les bons plans.

D'ailleurs, si vous allez tester les restos de cet article, envoyez moi un petit message sur Instagram pour me dire ce que vous en avez pensé, j'adore avoir vos retours et ça fait toujours plaisir de voir que tout le travail derrière cet article vous est utile :D